L'alcool n'est pas glamour, jamais.
« À nous deux, nous sommes Dieu » disait Baudelaire en parlant de l'alcool.
L'auteure de ce livre l'a sans doute pensé aussi lorsqu'elle s'est persuadée que son verre de rosé, si brillant et à l'apparence si glamour, l'emmènerait loin d'elle-même.
L'addiction des femmes à l'alcool, et principalement celle des seniors, est une histoire aussi violente que sournoise. Josette Fresnel, grande et belle grand-mère, scientifique de formation, n'y échappera pas pendant 10 ans, jusqu'au moment où elle rencontrera, au creux d'un service hospitalier parisien, un certain médecin et le pouvoir des mots.
Grâce à une méthode révolutionnaire française, développée au départ des méthodes de Winnicot, Josette et Baudelaire vont se retrouver, cette fois, auprès des mots
La bouteille de rosé à perdu définitivement son esclave blonde.