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Eugène aime sincèrement sa femme, l'enfant qu'elle lui donne, mais cet amour sent un peu le devoir, la convention sociale, l'ennui. Le désir, c'est Stepanida qui l'incarne, avec sa simplicité rustique, sa spontanéité animale.
Ambiguïté du désir : il est à la fois naturel, donc légitime, et perturbateur de l'ordre familial et social, donc illégitime. Stepanida, d'abord décrite avec la bienveillance qu'on a pour l'herbe, pour les fleurs, apparaît peu à peu, au cours de la nouvelle, comme une figure du « diable ».
Tolstoï se contente de raconter une histoire terrible de désir, de honte, de mort. Il aligne les mots les uns à côté des autres, sans changer de voix. Il n'indique pas le sens qu'il faut donner à son texte : c'est au lecteur seul de juger : mariage, adultère, trahison, remords, tout est posé sous nos yeux, avec la même évidence lumineuse qu'un objet placé sur une table sous un rayon de soleil.
C'est pourquoi, de tous les romanciers, Tolstoï me semble être le plus grand.