«L'éternelle jouvence des drames cornéliens et raciniens est aussi intarissable que celle des drames de Shakespeare, et l'on verra bientôt, croyons-nous, que des deux, c'est en Shakespeare qu'il y a le plus de démodé.
Certes, ne songe-t-on plus au pauvre Nicolas Boileau, dès qu'on est entré profondément en ces maîtres. Son code d'art paraît si étroit, ses vues si vulgaires, ses axiomes si plats, son idéal si rapproché que l'on s'étonne de voir Racine s'inquiéter de son opinion et n'être point indifférent à son suffrage. Boileau ôté, on peut se demander vers quels autres ports il aurait appareillé.»
Emile Verhaeren