La médiocrité de nos théâtres n'est pas imputable au public. Le public est toujours et partout le même : intelligent et bête, chaleureux et impitoyable, en fonction de son humeur. Il a toujours été un troupeau qui a besoin de bons bergers et de chiens. Qu'il éclate de rire aux mauvaises plaisanteries et applaudisse aux phrases qui sonnent bien, vous révolte ; mais ce sont les mêmes, et c'est ce même public idiot, qui remplit les salles pour Othello et qui pleure en écoutant l'opéra Eugène Onéguine quand Tatiana écrit sa lettre.