«Oran retenait son souffle en ce printemps 1962. La guerre engageait ses dernières folies. Je cherchais Émilie. J'avais peur pour elle. J'avais besoin d'elle. Je l'aimais et je revenais le lui prouver. Je me sentais en mesure de braver les ouragans, les tonnerres, l'ensemble des anathèmes et les misères du monde entier.» Yasmina Khadra livre ici un grand roman de l'Algérie coloniale (entre 1936 et 1962), une Algérie torrentielle, passionnée et douloureuse, et éclaire d'un nouveau jour la dislocation de deux communautés amoureuses d'un même pays.