À l'évidence, le chien mou et pataud oublié ce soir-là chez Truman Capote a l'âme russe : il suit immédiatement le célèbre danseur Noureev, lorsque celui-ci l'interroge dans sa langue maternelle. Rebaptisé Oblomov, il a désormais la belle vie : allongé sur son coussin de brocart, il suit d'un oeil las les exercices des danseurs à l'Opéra et prend sa pâtée dans la porcelaine la plus fine. À la mort de son illustre maître, il est recueilli par une ballerine - qui le surprend une nuit, dressé sur la pointe des pattes... Oui, le chien de Noureev danse !