Le Héron (Fausto Coppi) et Le Blaireau (Bernard Hinault) ! Mais aussi Napoléon (Henry Anglade), Maître Jacques (Jacques Anquetil), L'aigle de Tolède (Federico Bahamontes), Le ténébreux (Jean Gueguen), Le Grand fusil (Raphaël Geminiani), Le Colonel (Albert Dubuisson), La Puce du Cantal (Louis Bergaud), Glouglou (Adolphe Prat), Le Rusé (Stan Ockers), etc.
Depuis toujours, les coureurs cyclistes ont été affublés de sobriquets censés relater leur spécificité, leur spécialité, leur qualité, leur défaut, leur caractère, etc. Ces surnoms, qui ne sont parfois que de simples diminutifs (Poupou) ou de véritables trouvailles (Jésus Pactole pour Maurice Ville), peuvent étonner par leur éclectisme. Ils s'inspirent souvent du règne animal, du règne végétal, de la technologie, des gens célèbres, etc. Ils participent au folklore de la compétition cycliste et reflètent la gloire durable de ses participants.
Dans ce dictionnaire hors norme, Michel Guérin, grand connaisseur du vélo, a recensé plus de 1 000 surnoms dont il détaille l'origine, la formation et l'histoire. Un livre de référence qui intéressera à la fois le néophyte et le spécialiste du Tour de France !