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Après une sélection ardue cet hiver face à Guillaume Dietrich et "VDB", à Pau puis à Nogaro, je vais enfin avoir l'opportunité d'effectuer ma première saison complète en championnat du monde. C'est pour moi la suite logique d'une carrière qui m'a vu débuter sur le tard, à 16 ans, en 1996, en 50cc, sur les conseils d'un ami, Philippe Mignot. Une année au cours de laquelle je n'avais pas fini une seule course au guidon d'un Bidalot 50... Je venais d'effectuer là, comme beaucoup d'autres avant moi, le dur apprentissage du deux roues ! Mais j'ai bien retenu la leçon et, l'année suivante, je suis devenu champion de France 50 en remportant 11 courses sur 22. Par la suite, j'ai remporté trois autres titres, un en National 125 en 2000 et deux en Open 125 en 2002 et 2003. Des titres acquis grâce au soutien précieux de Michel Escudier et Jean-Michel Metivier avec leur équipe Provence Motor Sport. Deux hommes qui ont mis toute leur passion à mon service, au point que nous avons même réussi à gagner en 2000 une manche du championnat d'Europe, malgré nos moyens financiers limités. En 2002, notre budget n'était que de 70 000 FF... On faisait toutes les pièces nous-mêmes, mais ça ne nous a pas empêché de tout gagner. Même la manche de Carole, où j'étais tombé et où je m'étais fracturé la cheville dans le tour de chauffe. Mais j'avais réussi à reprendre ma place sur la grille, j'avais fait le "all-shot" et j'avais gagné l'épreuve ! Je me souviens de la douleur, mais plus que ça je me souviens que j'avais piloté durant toute l'épreuve en me disant que je devais gagner, pour tout ceux qui m'avaient aidé jusque là.
Cette année encore, je piloterai avec cet état d'esprit. Grâce à Jean-Claude Besse et Claude Michy, qui m'ont confié une des deux Aprilia de l'Equipe Grand Prix de France (Ndlr : une moto datant de la première croisade, en 2001, avec De Puniet et Guintoli), je vais tout faire pour honorer la confiance qu'ils m'ont donnée. Bien sûr, je ne connais que peu de tracés, six en fait avec Valence, Jerez, Barcelone, Assen, Le Mans et Estoril, où j'avais fait mes débuts en 250 en 2002, en remplaçant Marchand, et où j'avais figuré 6e à trois tours de la fin, sous la pluie, avant d'être trahi par la mécanique. Mais je vais saisir ma chance à fond. Mon but premier sera de marquer des points à chaque épreuve. Et puis j'espère bien pouvoir, en plus, faire des coups d'éclats, au milieu des 9 machines officielles. J'ai 24 ans et, même si certains en doutent, je ne suis pas trop vieux pour débuter en Grand Prix. L'âge n'est pas un facteur aggravant en moto. Et j'espère bien le démontrer cette saison.
A très bientôt !