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Dès que l'on évoque les êtres «invisibles» (djinn, àfritt, zar) qui cohabitent avec les humains dans les pays du Maghreb, en Arabie, au Yémen, en Somalie, en Inde, au Pakistan, etc., les psychologues se précipitent dans des explications tout-terrain comme s'il fallait absolument éviter de se confronter à des théories, des pensées, qui mettent radicalement en cause leur volonté de faire science et d'avoir des explications a priori valables universellement. Qu'apprend-on, à l'inverse, si on se met à faire l'«écologie» de ces êtres?
Un thérapeute confronté à des populations en provenance de ces pays ne devrait pas fuir cette dernière démarche, sauf à renoncer à soigner et à guérir. Mais une autre question surgit inévitablement: qu'avons-nous perdu en voulant réduire les différents mondes à une explication universaliste et que pouvons-nous apprendre à leur contact?
Annexe de Vincent Crapanzano