Balzac est tombé éperdument amoureux de Venise. Deux nouvelles en témoignent qui ont toutes deux pour cadre la Sérénissime et pour héros le prince de Varèse.
Dans Facino Cane, c'est le vieux Marco Facino Cane qui, pour l'amour de Bianca Vendramin, est obligé de fuir Venise et se retrouve aveugle et ruiné à Paris. Dans Massimila Doni, c'est le jeune et brillant Emilio Memmi, propriétaire désargenté d'un palais « qui passe pour un des plus beaux ornements du Canal Grande », à qui son ami Vendramin apprend qu'il est le seul héritier de Facino Cane, mort dans un hôpital parisien.
Deux histoires étroitement liées, qui, étrangement, ne sont presque jamais présentées ensemble alors que le génie de Balzac sait rendre mieux qu'aucun autre la magie de Venise et la noirceur de ses intrigues.