De son adhésion au Parti communiste en 1931 à sa démission en 1938 après les procès staliniens, Koestler se livre ici sans masque, racontant avec un talent exceptionnel ses débuts de journaliste à Vienne, son passage en Palestine, sa condamnation à mort pendant la Guerre civile espagnole, sans faire mystère de ses activités clandestines pour le Koimintern aux côtés de l'énigmatique Willy Münzenberg. Au-delà de la confession politique, Les Militants constituent un témoignage bouleversant d'un acteur majeur de ce siècle.