« [C]ette chair blanche des statues, où le marbre transfiguré s'anime, palpite, frémit et se soulève en mouvements d'harmonieuse respiration ; où la chaleur de la vie, le mystère du sang, la fécondité du sexe gonflent les seins ; chair réelle et parfumée où toute la peau, alanguie et souple, tendue et pâmée, que la lumière caresse, que les ombres satinent, semble modelée par les doigts divins du créateur. »
Octave Mirbeau, 1919