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Sommes-nous des citoyens transatlantiques ou des citoyens paneuropéens ? Pourquoi les Européens devraient-ils s'insérer dans un quelconque Commonwealth du XXIe siècle piloté par Washington ? L'Europe ne va pas de Washington à Bruxelles, mais de Brest à Vladivostok.
La Russie est européenne par ses vingt-cinq millions de morts qui ont scellé pendant les deux dernières guerres mondiales le destin de l'Europe. Si le catholicisme et l'orthodoxie sont les deux poumons de l'Eglise, ils sont aussi ceux de l'Europe.
Le contrôle de la Sibérie sera l'enjeu stratégique du XXIe siècle entre la Grande Europe et la Chine. La Russie est à la fois l'« Hinterland », le « Far East » de l'Europe par ses grands espaces et un avant-poste par rapport à la Chine et à l'Islam de l'Asie centrale. Dans ces régions, l'Européen, c'est le Russe.
L'objectif ultime à atteindre serait la constitution d'un arc boréal paneuropéen de nations qui intégrerait le monde slave et orthodoxe. Il se concrétiserait par le rapprochement entre l'Europe carolingienne, capitale Strasbourg, et la Russie, seule alliance bipolaire capable d'arrimer efficacement sur le Rhin et la Moskova cette nouvelle Grande Europe. L'avenir de l'Europe n'est donc pas dans une Union européenne qui gonfle démesurément, jusqu'à en perdre son identité, mais dans la création de deux alliances ouest et est européennes qui s'équilibrent mutuellement et rivalisent amicalement.