In the sale you will find especially cheap items or current promotions.
Want to part with books, CDs, movies or games? Sell everything on momox.com
Novembre 1955. Les premières neiges blanchissent le hameau d'Escourroux, dans le massif auvergnat du Sancy. Depuis deux jours, Odilon Chambas a rentré les bêtes. L'hiver s'annonce rude. Un peu plus rude, même, que les années précédentes. Mais Odilon a un autre sujet de contrariété : hier, sa fille Anne a quitté la ferme sans prévenir. Le vieux bourrelier ne s'en soucierait guère, si elle ne lui avait laissé la garde de son unique enfant : Bastien, treize ans.
Bastien, qui ne comprend pas. Qui refuse, de tout son être, d'être un orphelin. D'abord, la mort de son père, au début de l'automne ; aujourd'hui, cette fugue inexplicable. Et cette question, unique, taraudante : pourquoi ? Pourquoi sa mère ne lui a-t-elle pas laissé un mot, une adresse, un signe ?
Alors, Bastien a pris une décision. Au printemps, il partira sur les chemins. Il la retrouvera. Malgré les mises en garde du vieil Odilon, et malgré les silences embarrassés des adultes. Mais de qui apprendra-t-il le secret bien gardé qu'ils semblent vouloir lui cacher ? Des sœurs ursulines de Clermont ? De la bonne Ginou, qui l'a recueilli ? De son oncle Amable ? De Jeanne, qui emballe son cœur ?
On peut bien piétiner l'honneur d'un enfant ; mais comment arrêter un adolescent blessé, résolu, quoi qu'il en coûte, à mettre un terme aux mensonges qui l'étouffent ?
Acteur et romancier, Jean-Pierre Leclerc est né à Clermont-Ferrand. Il a reçu le prix Lucien Gachon du meilleur roman du terroir pour D'un hiver à l'autre (L'Archipel, 1997). Il est également l'auteur de Les Brûlures de l'été (L'Archipel, 2000) et de Les Années de pierre (Presses de la Cité, 2001).
«Leclerc excelle à décrire la magie de la grande forêt primitive, capable d'apaiser les plus extrêmes passions, comme de les faire naître.»
(Le Progrès)
«Sur un ton direct, sans emphase, toujours dans l'action, Jean-Pierre Leclerc fait vivre ses personnages. On s'y croirait !»
(Robert Sabatier)