Bserver, admirer, nommer, connaître la Bretagne. Le meilleur outil qui soit : le pied... La randonnée est le moyen le plus approprié à la découverte sereine, curieuse, active et contemplative d'un lieu, d'un pays et de ses constituants. Sans rien dire des femmes et des hommes qui l'habitent.
Ainsi, Bernard Rio, en fin connaisseur des chemins, des rives et rivages, des landes et forêts de Bretagne, vous propose vingt itinéraires pédestres, en boucle de deux à quatre jours, développant tous un intérêt marqué pour le monde de l'eau, qu'elle soit douce ou salée.
Les îles d'abord : Batz et ses jardins extraordinaires ; Sein et son défi aux vagues ; Belle Ile, pour son nom et ses criques de sable blanc. Les côtes, falaises et vigies : Saint-Malo et Cancale, pays de manoirs, forts et bastions ; la pointe du Raz, ou les rochers du bout du monde ; Quiberon, pour ses mégalithes, sa Côte sauvage et ses humeurs océanes ; Rhuys et son voisinage du golfe du Morbihan, ses parcs ostréicoles ; la baie de Kernic, pour les dunes de Keremma et les cultures maraîchères du Léon. Les fleuves et rivières : la Rance où l'iode vient lécher les remparts de la ville close de Dinan ; l'Aulne et les falaises boisées de Rosnoën ; le Léguer, pour ses chapelles et fontaines ; l'Ellé et l'Inam, les rapides bretons ; le Blavet, en terre d'ermitages, de calvaires et de bocage ; la Vilaine, pour les marais et marinières de Redon ; le Don, ses moulins et sa chaussée romaine ; la Loire, pour ses circonvolutions voluptueuses du côté d'Ancenis. Et encore des canaux (celui de Nantes à Brest, au pays d'Oust et des Rohan ; celui d'Ille-et-Rance et son chapelet d'écluses), un lac (Guerlédan, en terre de schiste et de granit) et un marais (la Grande Brière, pour ses canaux, ses chenaux et ses chaumières)...