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Eric Hobsbawm, le plus grand historien contemporain, pose, à quatre-vingt-huit ans, un regard implacable sur son époque, la plus extraordinaire, sans doute aussi la plus révolutionnaire et la plus meurtrière de toutes.
Né en 1917, d'une mère autrichienne et d'un père anglais, le jeune Eric quitte Vienne pour Berlin à l'été 1931, aux dernières heures de la république de Weimar. Quand Hitler arrive au pouvoir, Eric Hobsbawm, tout juste âgé de quinze ans, se convertit au communisme. À vie, il s'engage passionnément pour la révolution mondiale.
1933 marque son retour en Angleterre, contrée natale mais inconnue. De ses premières années dans la capitale britannique, il retient son engouement pour le jazz, son entrée à l'université de Cambridge et, bien sûr, son adhésion au Parti. Alors que beaucoup se résignent, il choisit d'agir. Le marxisme occupe une place prépondérante dans sa vie. Comme tous les adhérents, il se dévoue totalement à sa cause, reste convaincu qu'ils sauveront le monde. Aux lendemains de la guerre, dans Londres détruite par les bombes, il inaugure sa carrière de professeur à Birkbeck College, où il enseignera jusqu'à sa retraite.
Au fil de ce récit, où anecdotes savoureuses et méditations historiques s'entrecroisent avec virtuosité, l'auteur revient sur son enfance, ses années de formation, ses convictions politiques, ses nombreux voyages, en France, en Amérique latine ou encore aux États-Unis. Il se rappelle ses entrevues avec les Cambridge Four (Philby, Burgess, MacLean et Blunt), sa rencontre avec le Che à La Havane, sa bagarre sur l'intervention soviétique de 1956 avec un Koestler ivre et de méchante humeur, sa mémorable soirée avec Mahalia Jackson, la Gospel Queen...
Avec érudition et passion, avec humour et humanité, Eric Hobsbawm cherche à cerner les événements majeurs qui ont changé la face du monde.
«On ne pouvait écire un récit plus somptueux, plus exaltant.»
The Observer