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Face au peloton d'exécution qui allait le fusiller le 17 août 1946 à 7h05 à Alençon, Bernard Jardin, très pâle, prononçait d'une voix assez faible ses derniers mots : « Vive le national-socialisme », puis avant que les balles ne fusent, il ajoutait « Et vive la France quand même ». À notre connaissance, Bernard Jardin demeure le seul auxiliaire de la Sipo-SD en Normandie à proclamer jusqu'au bout son adhésion au national-socialisme. Pourquoi ce jeune homme commis boucher choisit-il délibérément le camp nazi ? L'appât du gain l'amène d'abord à monter des affaires de marché noir. Repéré par Hildebrandt, le chef roué et manipulateur de l'antenne ornaise du Sipo-SD, Bernard Jardin devient d'abord agent de renseignement avant de prendre la responsabilité d'opérations contre la Résistance ornaise ; en quelques mois, lui et son équipe, portent des coups très durs à celle-ci. D'abord enquêteur, Jardin frappe et torture ses victimes avant de devenir un assassin.