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«Curieux symptôme que Bayreuth et sa famille Wagner ! Ici, il y a confusion : Œuvre, Famille, Nation, tout se mêle depuis cinq quarts de siècle», écrit Pierre Flinois dans la préface de Nuit sur Bayreuth. Il poursuit : «Tout, à Bayreuth, devient Histoire, tant le Bayreuth des Wagner insiste à refléter, à cristalliser son Temps dans une saga artistico-familiale exacerbée toujours, sereine jamais.»
Cette saga, Friedelind Wagner était au premier rang d'orchestre pour la décrire. Petite-fille de Richard, fille de Siegfried, soeur de Wieland et de Wolfgang, son témoignage couvre la période-clé d'entre les deux guerres, - de 1924, date de la réouverture du Festival, jusqu'à la veille du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, en 1939.
Si les admirateurs de l'œuvre de Wagner, ceux qui, chaque année, font le pèlerinage de la «colline sacrée» pour écouter Tristan, la Tétralogie ou Parsifal se délecteront en retrouvant, familiers de la villa Wahnfried, ces demi-dieux du Festival que furent Furtwängler et Toscanini, Frieda Leider ou Germaine Lubin, ce sont surtout les curieux des coulisses de l'Histoire contemporaine qui liront avec passion les souvenirs de Friedelind Wagner. Car ils y rencontreront, presque à chaque page, l'«oncle Wolf» - le célèbre mélomane à la petite moustache - et ses compagnons du Walhalla nazi. Un «reportage» à petites touches, hallucinant et effrayant.
Friedelind passera les années de guerre aux Etats-Unis. Et c'est d'abord en anglais, sous le titre «Heritage of fire» que paraîtra son livre, dédié «à ses deux pères», Siegfried Wagner et Arturo Toscanini.