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La peinture ne se fait avec rien d'autre que de la couleur, et son pouvoir secret, et la vie sous sa forme la plus pure, la plus périssable, sa forme plastique. Il faut et il suffit d'être amoureux d'une forme et de deux tons pour commencer à peindre. La couleur peut être poétique, mais malgré le peintre, je veux dire malgré sa volonté consciente. Henriette Gröll
Henriette Gröll (1906-1996) a traversé un siècle de peinture, un siècle d'écriture. Personnage flamboyant, elle a côtoyé les grands de la vie culturelle. André Malraux, Max Jacob, Jules Supervielle, Léon-Paul Fargue, François Mauriac... se réunissaient autour d'elle dans son fameux salon littéraire de la rue des Beaux-Arts à Paris.
Entre les hommes de plume et la retraite silencieuse propre à la création, Henriette Gröll vivait sa passion. «La peinture ne se parle pas, elle se fait» dit-elle en 1956. Héritière de Manet, Valadon et Derain, amie de Zadkine, Maillol, Marval, son inspiration vient de la nature, de la terre - sa terre, le Dauphiné -, des êtres peuplant son univers qu'elle peint ou dessine. Et la couleur, toujours la couleur qui envahit l'espace de la toile avec une sensualité intemporelle. «Par la peinture, donner un coup de frein à la marche du monde, arrêter le temps. Par le tableau, fabriquer de petites enclaves d'éternité» écrit Pierre Boncompain.
François Roussier et Guillaume Dalloz nous font découvrir une grande dame de la peinture et une femme habitée par la poésie, la littérature et la musique.