L'enfant veut lire, tout l'en empêche. Ce qui contrarie son «plaisir divin» l'augmente aussi. Une abeille, un rayon de soleil, l'heure du goûter ou du dîner, autant de freins et de souvenirs liés aux livres d'une façon impérieuse. Quand Marcel Proust adulte feuillettera ces livres, c'est «avec l'espoir de voir reflétés sur leurs pages les demeures et les étangs qui n'existent plus».