Rue des Promenades
À droite, un grésillement, l'épaisseur d'une vitre sur le point de se rompre. Ou bien la brume étonnée, se concentrant pour devenir une vitre.
Peintre qui, d'un coup de pinceau calligraphe, esquisse des silhouettes intimes ou des lignes urbaines, voyageur rapportant de Chengdu, de Vârânasî, de Berlin, de Murazzano, de Londres ou de New York des images insolites, Jérôme Karsenti, au prénom de traducteur - et traducteur il l'est, de choses indicibles -, dépeint ici le monde à travers un autre prisme. Comme vu au travers de pupilles de fourmis. Une poésie du déboussolement.