Le chant du veilleur : poëme symphonique

Le Chant du Veilleur

« Le Chant du Veilleur est l'écho, sublime, d'une expérience mystique. Tout y chante Dieu. Tout y conduit.

Là, au creux des mots, mais aussi entre, le Verbe exulte.

Tout du long, le Poëme offre et garde la saveur, riche, d'un Magnificat.

On y partage l'exaltation de l'âme croyante et la jubilation de la louange.

Souvent aussi la supplication d'une âme inquiète qui, si elle a parfois des mots ciselés en pointe pour haranguer le monde, n'en témoigne pas moins du souci lancinant du pécheur.

L'âme d'où jaillit ce Chant est une âme jalouse, une âme qui aime, soyez donc prévenus !

Sur la page court cette clarté si difficilement simple que j'aime chez les Pères de l'Église.

Et puis cette musique, partout, qui nous porte, nous précède et nous devance.

Cher Maxence, tu m'as demandé d'ouvrir à la lecture de ton Poëme et je ne sais qu'écrire d'autre à l'entame de ton Chant.

Ton Poëme est une .superbe préface à la Rencontre.

Un appel à se tenir, là, avec toi, devant cette Face sainte par qui tout est tenu.

Voilà, avec toi, veilleurs, mêler nos voix pour la Préface à une action de grâces.

Ta Dédicace dit tout le reste jusqu'à ton point final, et sans doute au-delà. »
Préface de Renaud Escande op