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Le nombre de livres au monde est infini et il faut se contenter d'un aperçu, hocher la tête et poursuivre après un instant de conversation, un éclair de compréhension, tout comme, dans la rue, on attrape un mot au passage et d'une phrase au hasard, on fabrique toute une vie.
Sous prétexte d'aller acheter un crayon, Virginia Woolf sort de chez elle un soir d'hiver pour errer dans les rues de Londres. Cette promenade est l'occasion de diverses rencontres étonnantes, et dans le flux de la ville, au long même des phrases, le réel se mêle à l'imaginaire, les souvenirs se confondent avec le présent.
Dans son journal, le 26 mai 1926, Virginia Woolf note : « Un de ces jours j'écrirai quelque chose sur Londres pour dire comment la ville prend le relais de votre vie personnelle et la continue sans le moindre effort ». Dans les rues de Londres, une aventure paraît un an après dans la Yale Review.
La traduction d'Étienne Dobenesque serre au plus près récriture de l'auteur de Mrs Dalovvay, et donne comme rarement au lecteur français l'occasion de se plonger dans le strearn de Virginia Woolf, ce flot de langage, ce discours qui avance vers son inconnu comme elle-même dans les rues de Londres.
Antoine Desailly a choisi de s'attarder sur des bribes d'objets, auxquels habituellement nul ne prête attention, glanés au cours de ses promenades urbaines. Ces bouts de rien deviennent le sujet précieux des dessins méticuleux qu'il égrène au fil des pages traçant une cartographie personnelle du périple de Virginia Woolf.