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Chez Germaine Richier (1902-1959), la sculpture est la rencontre d'un sentiment instinctif et d'une forme éminemment pensée et construite. « Toutes mes sculptures, disait-elle, partent d'une vérité organique. L'imagination a besoin de départ. On peut ainsi déboucher dans la poésie. » La spécificité de son oeuvre réside aussi dans la lecture qu'en a donnée la critique littéraire, ce qui en fait une « oeuvre écrite » au même titre que celles de Braque, de Dubuffet, de Bacon ou de Giacometti. Cette approche, envisagée ici pour la première fois, semble, de par sa richesse, inséparable de l'étude plastique. Elle s'appuie sur une large assise de sources textuelles et extraits de correspondances inédits issus de différents fonds d'archives, réunissant les noms de Ponge, Paulhan, Limbour, Pieyre de Mandiargues et de Solier, initiateur des rencontres entre l'artiste et les écrivains.
Première étude consacrée à une artiste majeure dont la carrière aura duré à peine plus de vingt-cinq ans, de 1934 à 1959, cet ouvrage vient combler une lacune dans le champ de l'histoire de l'art et surtout dans celui de l'histoire de la sculpture du XXe siècle. Plus un essai qu'une monographie traditionnelle, il privilégie l'étude de certaines oeuvres, adoptant le parti de montrer l'originalité de sa démarche artistique, la singularité d'un langage plastique qui a mis en place des repères tant thématiques - êtres hybrides, bustes, rapport entre réalité et imaginaire - que formels - introduction de fils et d'éléments issus de la nature, travail d'une matière exacerbée.