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Sans l'ombre d'un doute, Keith Richards est notre héros. Et la situation dans laquelle il se trouve, piégé cet été-là à Nellcote, est la source de notre dramatique. Sans l'aide de son meilleur ami et co-auteur de chansons Mick, qui l'a déjà trahi avec la femme qu'il aime, Keith ne peut terminer le nouvel album sur lequel travaillent les Stones. Sans l'album, les Stones ne peuvent pas tourner en Amérique. Sans l'argent qu'ils vont gagner là-bas, ils ne peuvent pas survivre en tant que groupe. [...]
Guidés par les souvenirs flous de personnes dont la mémoire a non seulement souffert de ce qu'elles ont ingéré à l'époque, mais aussi de ce qui a transpiré au long des trente-cinq années qui nous séparent de cet épique été dans le Sud de la France, nous sommes sur le point d'embarquer pour ce qui sera à coup sûr un très tortueux voyage dans un passé où tout ne peut être qu'obscurément perçu à travers un verre (« through a glass, darkly ») et pourra, même alors, n'être que la fugitive silhouette de la vérité.
Enregistré dans des conditions rocambolesques dans les caves humides de la villa Nellcote louée par Keith Richards en 1971, alors que tous les Rolling Stones étaient en exil sur la Côte d'Azur, Exile On Main Street est souvent perçu comme un des meilleurs albums des Stones. La variété des compositions, la tournée américaine qui suivit cet enregistrement, le film interdit Cocksucker Blues, les séances d'enregistrement à Villefranche-sur-Mer... Tout ce qui entoure cet album est mythique. À cette époque, les Stones ont vraiment dansé avec le Diable et Robert Greenfield le raconte.