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« Fiskal eo ! »
« C'est chouette ! »
Pour la première fois, le chef-d'oeuvre de Goscinny et Sempé traduit en breton !
Des milliers d'enfants ont appris à lire avec Le Petit Nicolas.
Désormais, à l'école ou en famille, ils pourront découvrir les aventures du célèbre écolier en breton.
Cet ouvrage s'adresse à la fois aux élèves et aux professeurs de langue bretonne ainsi qu'à tous ceux qui ont à coeur de faire vivre leur patrimoine linguistique.
Le Petit Nicolas en breton
Sur le modèle des prénoms bretons auxquels on ajoute le suffixe diminutif -ig, ou -ick une fois francisé (Yannig devient Yannick), nous avons le bonheur de souhaiter la bienvenue à Nikolazig ! Un pour tous, tous bretons ! pourraient s'exclamer ensemble Alceste qui s'inspirant de Saint-Evarzec situé dans le Finistère sud est devenu Evarzeg et Clotaire rebaptisé Nigouden grâce à Saint-Nicodème, commune des Côtes d'Armor ! Car vous l'avez compris, nous nous sommes amusés à traduire également les prénoms peu communs des copains de Nicolas.
Le traducteur, Divi Kervella, avait une mission, une seule : ne jamais perdre de vue le phare qu'est l'humour de René Goscinny. Il a fait preuve d'imagination et le lecteur aura à sa disposition un lexique qui lui apprendra que « faire des grimaces » peut se dire « ober geizoù », que « ober e varmouz » signifie « faire l'idiot » et que, désormais, « moumoun » est le « chouchou » de la maîtresse.
Aujourd'hui le breton, langue celtique apparentée au gallois et à l'irlandais, est parlé par environ 250 000 personnes. En constante progression, notamment dans le domaine de l'éducation, elle est enseignée de la maternelle à l'université.
Désormais, en famille ou à l'école, des milliers d'enfants pourront découvrir les aventures du Petit Nicolas en breton. Fiskal eo !