Jean Ziegler, la vie d'un rebelle

«Qu'on aime ou non Ziegler, sa vie est passionnante et sa biographie l'est tout autant. Je recommande ce livre à tous ceux qui veulent en savoir un peu plus sur cet intellectuel suisse qui a vraiment changé le monde.» Hansjörg Schultz, DRS2 Kontext, 29.09.2011

«Faire le portrait de Jean Ziegler, c'est inévitablement placer la barre très haut. On trouvera difficilement personnage plus contradictoire. Dans un style à la fois mesuré et factuel, Wegelin s'acquitte magistralement de cette tâche. Hors de toute polémique, il rend hommage à Ziegler sans pour autant lui accorder d'auréole.» TagesAnzeiger, 21.11.2011

«Une biographie très informative de l'infatigable adversaire du capitalisme. Ce portrait bien dessiné s'appuie essentiellement sur des éléments fournis par des proches de Ziegler ou par des gens qui le connaissent bien, ainsi que sur les souvenirs - passés au crible de la critique - de l'intéressé. L'auteur traite son sujet avec le respect et la distance souhaitables.» Urs Hafner, NZZ du 22.11.2011

Jean Ziegler est, de tous les Suisses, à la fois le plus contesté et le plus connu à l'étranger - après Roger Federer. Pour les uns, il est celui qui mène un combat solitaire contre la faim et la misère, en Afrique et ailleurs. Pour les autres, il est un agitateur et un polémiste. Ce professeur de sociologie gauchisant, auteur de best-sellers et diplomate de l'ONU, ne faiblit pas dans ses attaques contre le capitalisme. Ses origines bourgeoises et sa carrière militaire ne le prédestinaient pourtant pas au destin qu'on lui connaît.

De ses rencontres avec l'abbé Pierre ou Jean-Paul Sartre, il a gardé des influences déterminantes. Ses amitiés avec certains grands de ce monde comme Hugo Chavez, Che Guevara et Elie Wiesel l'ont également marqué et ont influencé ses combats.

Une vie de contradictions, qu'il a toujours écartées d'un revers de manche mais que cette biographie, la première du genre, se propose enfin d'étudier plus finement.

Sous la forme d'un récit vivant, ce portrait critique du «nègre blanc», comme le surnomme Régis Debray, nous donne à voir un homme qui, à bientôt 80 ans, n'a toujours pas renoncé à se battre.