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« Corcovaël - ... C'est comme cela que j'ai pu ouvrir la baie, que j'ai enlevé la montagne qui séparait la vallée de la mer. Parce que c'était la joie, et qu'en laissant l'océan rentrer, c'est devenu Guanabara, Guanabara. Avec juste Paquetá mon plateau surplombant la vallée, qui est devenu une île. Paquetá, île de la baie de Guanabara. Paquetá, ou l'île de la joie, l'île de la joie du huitième jour. Tu ne peux pas savoir. Quand l'eau est rentrée, c'était comme la lumière, la première lumière du monde, au premier jour... »
Ce deuxième roman d'Henry Le Bal, inspiré par Rio de Janeiro, titré ici Le Janvier du Monde, n'est-il pas en fait autre chose qu'un simple roman ? On y découvre une succession d'îles littéraires : journal intime, carnets de bord, notes, correspondances, roman inachevé, documents historiques et dialogue théâtral.
Cette histoire commence par un avertissement où l'auteur nous apprend qu'il serait simplement celui à qui l'on a confié cet ensemble de textes.
Ces derniers, ainsi que leurs personnages, nous apparaissent comme un cheminement vers le 8e jour, celui d'après la création du monde. Avant de parvenir à la rencontre entre l'écrivain et cet ange de la baie de Guanabara, l'ange Corcovaël, celui de la montagne sur laquelle se dresse aujourd'hui la célèbre sculpture du Christ Rédempteur.
Est-ce un roman ? Qui en est le véritable auteur ? Deux interrogations qui s'éclairent dans le nom originel de cette montagne de Rio, autrefois appelée Le Pinacle de la Tentation.