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Fausse danseuse orientale apparue dans le ciel du Paris mondain de 1904, espionne naviguant entre les services secrets de l'Allemagne et de la France en guerre, Mata Hari, mythomane inspirée, rayonne dans l'imaginaire de notre siècle.
La Hollandaise Margaretha Zelle a été l'impresario de sa propre vie, inventant un personnage à deux faces, Lady Mac Leod et Mata Hari, avant de choisir sa dernière incarnation: H 21, espionne du Kaiser et du deuxième Bureau.
Symbole d'un Orient érotique fantasmatique, elle est un moment la femme la plus célèbre d'Europe, mais sa gloire s'éteint avec la Belle Époque. Par sa mort tragique, elle accède à une bizarre immortalité, et son double rôle de danseuse-espionne lui vaut une place de choix dans la littérature d'espionnage et sur les écrans. Mata Hari, «la danseuse rouge», est accolée à des personnages réels, comme Marthe Richard, autre agent double, et à des êtres fantomatiques, comme «Fraülein Doktor», patronne supposée de l'espionnage allemand pendant la Grande Guerre.
Le mythe de Mata Hari fascine à plus d'un titre. Elle a représenté une certaine image de la femme, courtisane futile devenant la Salomé de la trahison, et que l'on fusille au vu d'un dossier presque vide.