Parlons de ma jeunesse. À l'époque de l'école primaire, j'avais un ami stupide. Un jour, tandis qu'on jouait, il s'est assis sur un parterre de fleurs, pile sur des cactus dont les aiguilles sont si petites qu'on ne les voit pas à l'oeil nu. Son short s'est retrouvé couvert d'aiguillons. Aussitôt, il a poussé un grand cri en se tenant le derrière, puis s'est mis à pleurer en se caressant les fesses, se couvrant du même coup les mains d'épines. J'ai eu beau le prévenir qu'on ne les voyait pas mais qu'elles étaient là, il s'est mis à se lécher compulsivement les mains. Je crois qu'on n'est pas restés amis très longtemps.