Avec ce second volume, Edmond Dantès poursuit et accomplit son entreprise vengeresse. Une tonalité plus sombre affleure et tous les moyens pour se faire justice sont mis à exécution. Alexandre Dumas ausculte ainsi la justice privée, ses motivations, ses effets autant que ses zones d'ombre.
Prenant l'auteur au mot, la politiste Vanessa Codaccioni examine toute la gamme de l'auto-justice qui s'y dépeint, de la légitime défense à la mise en oeuvre contemporaine d'une société de vigilance. Le Comte de Monte-Cristo apparaît dès lors comme un observatoire des usages politiques de la peur.