Dans ma famille, le danbé, la dignité en malinké, est primordial. Fillette heureuse de Ménilmontant, je découvre petit à petit la maladie, la mort des proches, l'injustice ; nous devons pourtant rester dignes, toujours nous relever après la chute. Comme sur un ring. Moi, Aya, championne du monde, ai appris de ma mère et de la boxe une certaine manière de vivre : la tête haute et les poings serrés.