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Bijoux, pierres et objets précieux

 
Bijoux, pierres et objets précieux

Description

Dans la marge, une « fiche signalétique » présente les indications essentielles sur chaque sujet, thème ou personnage.

Une image de référence identifie chacune des cinq parties de l'ouvrage.

Avant le texte proprement dit, un chapeau offre, pour une consultation rapide, une synthèse du propos.

Dans les pages suivantes, consacrées à l'illustration et à l'approfondissement du sujet, sont reproduites des images en pleine page.

Pour chaque sujet, le texte principal se développe toujours sur une seule page, alliant exactitude de l'information historique et clarté de l'écriture.

Chaque illustration en pleine page est accompagnée de commentaires explicatifs détaillés et d'une légende indiquant, selon les cas, l'auteur, le sujet, la date, la provenance et la localisation de l'oeuvre reproduite.

En fin de volume figurent plusieurs annexes qui complètent l'information et facilitent la consultation : sources et références littéraires et deux index.

Fourrure-bijou

Il s'agit d'un objet très particulier, en vague au XVIe siècle, comportant certains éléments en or, gemmes et pierres dures, qui témoigne de l'extravagance et du luxe des accessoires de mode de l'époque.

La fourrure était, dans les sociétés primitives, un trophée, symbole du courage et de la force du chasseur, et donc un vêtement qui distinguait celui qui le portait. Dans l'Égypte dynastique, certaines catégories de prêtres revêtaient une peau de léopard dans l'exercice de leurs fonctions. La Rome antique connaissait l'usage de la fourrure dans l'habillement, mais c'est surtout après la chute de l'empire romain et l'affirmation des civilisations dites barbares que la fourrure s'imposa dans le costume. Avec Charlemagne, qui portait de somptueux manteaux bordés de renard ou d'hermine lors des cérémonies, la fourrure intégra la garde-robe royale, dont elle constituait l'élément luxueux. Au XVe siècle, la fourrure à poils longs fut utilisée pour orner les robes, capuchons, gants, chaussures, manteaux d'hommes et de femmes.

Le XVIe siècle vit naître une mode curieuse, celle de la « fourrure attrape-puces ». Il s'agissait d'une peau de zibeline, martre, putois ou belette avec la tête empaillée, destinée à attirer les puces ou autres parasites. Les femmes la tenaient à la main ou la suspendaient à une chaînette en or, se soulageant ainsi des insectes. Cet objet étrange, qui témoigne autant de l'hygiène corporelle que de l'extravagance des accessoires de mode de l'époque, apparaît dans des portraits de cette période. Pour les rendre moins inquiétantes et plus esthétiques, la tête et les pattes étaient remplacées par des éléments en or et pierres dures réalisés par des orfèvres, lapidaires et sertisseurs. C'est la très raffinée Isabelle d'Este qui fur à l'origine de cette mode : en 1490 déjà, elle avait commandé un de ces objets à ses artisans favoris.

Product details

EAN/ISBN:
9782754102636
Medium:
Other bindings
Publication date:
2008-03-19
Publisher:
Hazan
Languages:
french
EAN/ISBN:
9782754102636
Medium:
Other bindings
Publication date:
2008-03-19
Publisher:
Hazan
Languages:
french

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