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Être homme veut dire : être sur terre comme mortel, c'est-à-dire habiter...
Martin Heidegger (Bâtir, habiter, penser, 1954).
Qu'en est-il dès lors du bébé et de sa famille, en ville ? Comme on dirait, en vie, en bonne santé, en harmonie, en équilibre, en paix. Les villes d'aujourd'hui font-elles une place aux bébés ? Existe-t-elle, d'ailleurs, la ville pour le tout-petit ? N'est-elle pas en constante invention, évolution, toujours devenant, par le fait même du développement de l'enfant ? Une ville n'est-elle pas toujours trouvée-créée par l'enfant ? La ville ne saurait se penser ou se décrire dans les termes du couple sujet/objet : l'enfant serait le sujet et la ville l'objet. Comme l'être-au-monde de Heidegger, y aurait-il un être-en-ville ? La ville ne serait-elle pas une expérimentation pour l'enfant, un lieu d'expériences qu'il découvre, explore, imagine, symbolise : il y joue et en joue ? Alors, les enfants des villes sont-ils autres que les enfants des champs ? Quels engagements politiques, citoyens, façonnent les villes d'aujourd'hui, les lieux où sont accueillis, soignés, éduqués les petits enfants ? Les villes ne portent-elles que dangers, bruits, voitures, pollutions, publicités, tours et fast-food ? Sont-elles à ce point uniformisées, identiques, mondialisées, que plus aucune surprise, aucune rencontre n'y soit possible ? Faudra-t-il se protéger, dans la même ville, de l'autre et de l'ailleurs ? Comment les bébés d'aujourd'hui et leurs familles vivent-ils la ville et en ville ?