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Le concept d'intelligence économique est-il opérationnel pour répondre aux défis auxquels font face les économies émergentes dans le nouvel environnement concurrentiel produit par la mondialisation ?
C'est à cette question que des spécialistes ont tenté de répondre au cours d'une rencontre internationale qui s'est déroulée à Tétouan en novembre 2004.
Il faut voir dans ce concept un prolongement de l'économie de la connaissance, qui elle-même indique un dépassement de la fonction de production classique : la concurrence entre firmes se déplace de plus en plus en amont, vers la conception des produits et des procédés, là où les découvertes et leur exploitation peuvent donner un avantage concurrentiel durable aux premiers venus. L'autre relève de l'économie de l'information. Ce mouvement implique la mobilisation importante de ressources, notamment en formation, et en capital humain, pour pouvoir dominer ces connaissances. Les économies émergentes peuvent-elles s'engager dans ce mouvement, réaliser des raccourcis en accumulant les savoirs, les expériences qui les rendent capables de se mesurer avec ce qui se fait dans les économies avancées ? Il subsiste des pesanteurs structurelles évidentes en dépit des moyens mobilisés. La domination des nouvelles technologies de l'information et de la communication par les nations développées et les grands groupes industriels induit-elle le même type de hiérarchisation des systèmes productifs, assignant une place spécifique aux économies émergentes, ou bien, au contraire, laisse-t-elle ouverte des «fenêtres d'opportunités» aux économies émergentes qui ont su se déplacer vers l'amont, sur des segments précis, là où on produit la connaissance ? Ces économies ne restent-elles pas des prestataires des grandes firmes occidentales, dans une relation de sous-traitance et dans le meilleur des cas de co-traitance ? Les connaissances accumulées, dans ce sens, contribuent-elles à engendrer des externalités positives, à endogénéiser des savoir-faire induits par la coopération industrielle ? Telles sont les questions centrales auxquelles des chercheurs, des experts et des opérateurs publics et privés ont tenté de répondre.