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Plus jamais là
François-G. Bussac ne cesse de renouer : avec le passé, les racines, les lieux des enfances, écrit-il si justement, et la source intérieure. Avec son écriture nuancée et souriante sur les larmes retenues, il y a une grande présence des signes : les pensées, la grâce du don, les objets qui demeurent, la pérennité des choses et du cœur. Et les mains nouées-ici, comme les mots où de la lumière se retient de finir. Chacune des figures tutélaires y trouve sa place : un frère après l'errance de la douleur, des oncles, un grand-père lumineux, une tante, les vieilles cousines, un village où le soleil frotte l'âme aux pierres du chemin, une mère aimée, « Veux-tu du thé, mon chéri ? » Un jour, on sait que la tendre voix des phrases familières, on ne l'entendra plus. C'est à la mort de mon père que j'ai pensé : il disait mon petit surnom d'une façon particulière qui vient de partir avec lui.
Au moment où le cœur se serre, où tout se brise et se défait, François-G. Bussac renoue les fils secrets de l'être, et il répond au creux de l'absence et les répare avec ce récit aux jaillissements purs : sensations de vérité, rêves et instants sauvés composent un album de partage où la délicatesse attentive, le respect et une grâce rare sont d'autres noms de l'écriture pour dire l'héritage d'une mère, cet amour qui ne cesse d'être et de vivre, au-delà du visible.
Olympia Alberti