Ce qui rend notre condition absurde, ce n'est pas tant la mort individuelle face à laquelle on ne peut rien ; c'est la malfaisance humaine qui met à l'agonie notre être relationnel libre de l'ego en l'emprisonnant dans des rapports de domination et de possession.
Ce qui rend la vie humaine insensée, c'est notre imaginaire toute-puissance qui met à mort l'espoir et le réconfort du relationnel atemporel présent dans l'amour sachant échapper aux rapports de pouvoir.
Ce qui est révoltant, c'est la mort que les hommes se font subir au quotidien, s'aliénant dans des rapports de pouvoir que leur omnipotence infantile secrète en permanence, alors qu'ils pourraient se l'épargner.