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L'Etat par la reconnaissance de l'existence de situations différentes sur le territoire national quant aux perspectives de développement, a rompu avec le centralisme jacobin. Il a incité les échelons locaux à trouver eux-mêmes les territoires pertinents de leur développement.
Le jardin administratif qui était «tracé à la française» est désormais en pleine recomposition par le foisonnement des initiatives. Une nouvelle logique territoriale est en train de se bâtir, aussi bien au niveau institutionnel que financier.
La loi «Voynet» du 25 juin 1999 a pour objectif de mieux organiser le territoire autour des communautés géographiques que l'histoire et l'économie ont façonné à travers la constitution ou le renforcement des pays et des agglomérations. Il s'agit bien de mettre en place un nouveau maillage du territoire.
La loi «Chevènement» du 12 juillet 1999 renforce une nouvelle inter-communalité. Cette dernière a été retenue comme le moyen le plus efficace d'assurer une «révolution tranquille» de nos institutions territoriales : la France pour répondre aux nécessités nouvelles de l'aménagement durable du territoire et de l'insertion de nos collectivités dans le vaste maillage européen. Un processus de recomposition de l'administration territoriale autour de territoires plus vastes et plus pertinents est à l'œuvre. L'organisation institutionnelle et administrative française est en pleine mutation.
Dans ce cadre, quelle complémentarité et quelle concurrence des pouvoirs. Europe, Etat, régions, départements au niveau local ?
Les auteurs de cet ouvrage ne craignent pas de sortir des certitudes juridiques ou des représentations iréniques : il s'agit de scruter les jeux d'influence et d'alliance ainsi que les rapports de force entre les différentes entités. Analyse des tensions existant entre les territoires de la représentation politique, correspondances entre l'architecture institutionnelle et les espaces de mobilisation sociale, mais aussi quelles limites rencontre la territorialisation systématique des actions publiques ? Cette mutation est-elle compatible avec notre vision traditionnelle de la Nation ? A-t-elle vraiment pour conséquence de permettre une réorganisation efficace des services publics locaux autour de territoires pertinents ?
Comment mettre en place une approche citoyenne dans des cadres institutionnels efficaces ? Comment légitimer ces nouveaux instruments ?