La violence associée à une surenchère d'images de sang, une sexualité débridée, une perte de repères religieux, voilà ce que nous apprend une étude sociologique à partir de l'évolution des films de vampires tout au long du XXe siècle : la société en perpétuel renouveau fait resurgir, grâce au cinéma en l'occurrence, un concept cher aux sociologues, celui d'anomie. Ainsi, une question se pose : se trouve-t-on dans une société souffrant de pathologies ou tout simplement doit-on considérer l'anomie comme une forme «normale» de la vie sociale ?
Cette étude qui prend pleinement sa place dans une recherche sur l'art (riche d'enseignements) et la société représente un pas de plus vers une meilleure compréhension des mécanismes rattachés à notre société par le biais d'événements touchant à la violence grandissante, à la sexualité montrée et à la perte du «pouvoir» du religieux, ce qui concerne chaque individu...