Moins de deux ans après la chute du mur de Berlin, l'édifice de paix élaboré après la Seconde Guerre mondiale s'est fissuré. Les organismes non gouvernementaux ont dénoncé, impuissants, génocides et crimes de guerre. Mais leur voix n'est pas suffisamment relayée pour alerter de la réalité des conflits. Car si certaines guerres - Irak, Afghanistan, Bosnie - bénéficient d'une immense couverture médiatique, mobilisent l'opinion publique et les analystes géo-politiques, elles ne représentent pourtant qu'à peine 10% des conflits contemporains. Aujourd'hui, la majorité des guerres se produisent au sein des États: guerres ethniques, partitions, guerres d'identité.
Quel regard porter sur ces conflits? Quel autre critère que l'assurance d'une existence décente pour les populations civiles permet de justifier le recours à la guerre?
Pour tenter de comprendre, L'Atlas des guerres et des conflits dans le monde analyse l'origine des guerres, leur localisation, les moyens humains et techniques qu'elles mettent en œuvre.
Les problèmes clés sont abordés par le biais de cartes inédites, claires, lisibles: la capacité militaire réelle des États, les répercussions morales et humaines des guerres, les armes de destruction massive, la réalité du marché international des armes, la menace terroriste, les acteurs de la paix.
Asie, Europe, Afrique du Nord et Proche-Orient, États-Unis et Amérique latine, l'atlas dresse un bilan précis, chiffré, documenté de chaque région du monde, afin de mettre à jour ses dynamiques de guerre et de paix.
Un ouvrage synthétique, accessible, outil de sensibilisation et de travail sans équivalent, pour tous les citoyens, en particulier, les enseignants et les étudiants.