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La République est un livre singulier. Singulier par sa longueur inhabituelle (la traduction dans l'édition La Pléiade fait près de quatre cents pages !), mais aussi par la diversité des thèmes abordés. Platon y traite de la justice et de l'injustice, dans l'homme comme dans la cité - l'un étant l'image en réduction de l'autre -, de la poésie, des mérites comparés des divers régimes politiques, de la théorie des deux mondes, de l'immortalité de l'âme et de la métempsycose... Des idées s'y bousculent, foisonnantes, qui apparaissent au lecteur moderne aussi révolutionnaires que, parfois, réactionnaires : du communisme intégral - celui des femmes et des enfants - à l'éloge de l'aristocratie. Il s'agit de l'aristocratie des sages, certes, mais ces sages sont si pesamment vertueux qu'ils bannissent de leur cité les poètes, accusés de pervertir les mœurs... La République, décidément, est un livre singulier, inclassable. Une utopie, au sens premier du terme : un livre "sans lieu".
Afin de guider le lecteur dans cette œuvre touffue, le dialogue a été ici subdivisé en quatre sous-ensembles. Les livres I à IV traitent de la justice et de la sagesse. Du livre V au livre VII, Platon nous explique pourquoi il convient de porter les philosophes au pouvoir. Les livres VIII et IX analysent les causes et les conséquences de l'injustice, dans l'homme et dans la cité. Enfin, le livre X nous montre pourquoi il faut fuir les poètes et choisir la voie de la félicité éternelle...