Ce fut soudain violent. Une explosion puissante, une gerbe de feu. L'avant de la camionnette qui roulait à une vingtaine de mètres de distance se souleva d'un bon mètre du sol et le véhicule s'enflamma comme un fétu de paille. Des corps en flamme et disloqués projetés à plusieurs mètres... Un soldat, miraculeusement épargné mais sonné, n'eut guère le temps de réagir. Une rafale d'arme automatique le terrassa. Le Celte et Tarou roulèrent simultanément hors de leur voiture et s'allongèrent sur le bitume. Sans arme, en terrain découvert, ils n'avaient aucune possibilité de fuite ou de protection.
«...Robert Morcet, avec son Celte, renoue avec les héros récurrents d'Auguste Le Breton. Et l'écriture y est digne du maître. Suspense garanti ! Bravo !...»
Alphonse Boudard