Geesche. Louisa, très chère !
Louisa. Geesche ! Mais tu rajeunis et embellis tous les jours. Comment fais-tu ?
Geesche. C'est la liberté, très chère, uniquement la liberté.
Louisa. Ah ? Délicieux. Et tu en es sûre ?
Geesche. Tout à fait, très chère, assieds-toi donc.
Louisa. Quand on a autant de chagrins et de malheurs que toi et qu'on se maintient aussi bien, il faut...
Geesche. Oui ?
Rainer Werner Fassbinder Liberté à Brême