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De Louis Aragon, l'académicien Jean d'Ormesson assurait qu'il était "le plus grand poète français... un romancier de génie. Et un critique, un essayiste, un polémiste hors-pair. Un écrivain universel pour qui tout était possible et qui ne reculait devant rien... Celui qui, à travers le temps et l'espace, couvrait le plus de terrain. Pendant plus d'un demi siècle, il occupe la scène et domine la situation".
Sans conteste, du surréalisme qu'il fonda avec André Breton et Philippe Soupault, aux romans de la fin éblouissants, presque magiques, en passant par le cycle du Monde réel, les écrits d'Aragon constituent l'une des introductions les plus sûres à la connaissance et à l'intelligibilité du vingtième siècle.
A partir de La Mise à mort paru en 1965 et de Théâtre/Roman publié en 1974, l'auteur propose une lecture de l'oeuvre dans son ensemble.
Les relations de l'écrivain avec la critique, la place et le rôle de l'imaginaire, la conception du roman, du mentir-vrai, le réalisme sont ici envisagés en rapport notamment avec les travaux de Lacan, Althusser, Blanchot, Derrida, Heidegger et l'oeuvre de Lautréamont.
Pour Aragon, qu'elle soit poésie, roman, théâtre, chant, peinture, la création "est l'être qui entraîne le savoir au-delà de l'avoir", autrement dit ce qui s'obstine à désigner l'inclassable, à le ramener sous les yeux trop satisfaits du lecteur. On découvre, au fil de ces pages, une oeuvre d'une grande capacité constructrice, d'une haute portée qui en regard de la représentation et de ses implications occupe une des positions les plus fondamentales.