In the sale you will find especially cheap items or current promotions.
Want to part with books, CDs, movies or games? Sell everything on momox.com
Freud présente la jalousie comme la clé de «la vie psychique, normale et pathologique». Il s'agit de montrer l'apport psychanalytique à ce phénomène-carrefour, sur le fondement de la clinique et de la théorie freudiennes.
En un premier temps, les formes de la jalousie sont détaillées, conformément à la typologie freudienne : la jalousie normale ou concurrentielle, la jalousie projective - qui fait que le sujet impute à son (sa) partenaire ses propres désirs d'infidélité -, enfin la jalousie délirante qui l'articule à la paranoïa.
En un second temps, la genèse de la jalousie, depuis la forme d'envie de l'enfant fraîchement sevré jusqu'à la jalousie oedipienne, en passant par la jalousie fraternelle, est restituée.
En un troisième temps, se trouvent détaillées les formes psychopathologiques - différentiel de la jalousie névrotique (de l'hystérie dans son rapport à l'autre femme ou de la névrose obsessionnelle - en son trait pervers -) et psychotique. L'enquête se prolonge par une analyse de l'écriture de la jalousie, de Shakespeare à Proust, en écho à la clinique freudienne et lacanienne, enfin par une étude de la jalousie comme symptôme du lien social et fonction symbolique.
La vision de la jalousie comme «monde» s'en trouve redécouverte à travers la question du deuil de l'objet, de la blessure narcissique et de la culpabilité, par où elle se confirme comme l'épreuve de vérité du sujet inconscient, entre désir et jouissance.