Après deux décennies dominées par l'«hyperpuissance» américaine, sortie victorieuse de la Guerre froide suite à la disparition de l'Union soviétique, l'histoire a repris son mouvement. La crise financière, la poussée des pays émergents et les échecs des États-Unis en Irak et en Afghanistan se sont conjugués pour modifier les rapports de forces mondiaux.
À cette nouvelle donne contribuent de nouveaux acteurs - les «printemps arabes» le confirment -, jeunes en tête, surgis des profondeurs des sociétés pour bousculer l'ordre établi. La marche du monde a-t-elle échappé aux grandes puissances ? Les émergents, les oubliés, les dominés et les proscrits d'hier ont-ils désormais l'initiative ?
Pour prendre la mesure de cette déstabilisation et des rééquilibrages qu'elle implique, L'état du monde 2012 analyse révolutions, conflits, batailles d'idées, affrontements économiques et reconstructions identitaires, à travers les approches multiples des meilleurs spécialistes du champ international.
Ce véritable «roman de l'actualité mondiale» révèle, au-delà de la succession d'événements immédiate, la tonalité des changements à l'oeuvre sur la planète.