Quand mon père m'a envoyé, moi, Celtill, sur les routes de Gaule, il croyait me confier une mission tranquille. Aller délivrer un message, même un peu étrange, ne présentait aucun danger. Et avec mon esclave Septentrion comme escorte, je ne risquais pas de m'ennuyer.
Je ne me suis pas ennuyé, non... Car rien ne s'est passé comme prévu. D'aventures en mésaventures, on s'est retrouvés sur le chemin de Noviodunum. Et là m'attendait ce maudit sanglier, le plus sinistre des présages.
L'intuition que j'étais différent des autres, «élu» peut-être, me frappa en plein coeur.