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«C'est arrivé en douce, subrepticement, sournoisement, sans prévenir, une vraie saloperie, une lente et insidieuse pénétration. Je suis l'esclave d'une chose indéfinissable qui est en train de me détruire et je lui obéis sans aucune résistance...»
La dépression nerveuse : ça peut tomber sur n'importe qui, même sur un homme au sommet de la réussite. Philippe Labro revient de l'enfer. Il le dit. Il dit surtout qu'on peut en sortir, que tout le monde peut remonter la pente.
«Quelque chose a changé.» Avec ces quatre mots, commence le nouveau récit de Philippe Labro. Ce «quelque chose» n'est autre que le début de la plongée dans une dépression nerveuse dont il a été victime entre septembre 1999 et mai 2001. L'histoire s'amorce dans ses bureaux de «patron» de RTL et se termine au festival de Cannes où il siège comme juré. Entre ces deux moments, le lecteur va suivre les «séquences du malheur» et les «séquences du bonheur» d'un homme qui «craque» au sommet de sa réussite, et qui va dire la vérité sur cette maladie qui touche, a touché, touchera un Français sur cinq.
L'auteur de La Traversée raconte sans fard ni concession ce que signifie perdre le désir, l'énergie, la passion, l'estime de soi. Il restitue «cette tristesse sans larmes», ce «novembre de l'âme» et dit «comment c'était». Il évoque les effets de «la broyeuse» qui vous ronge le ventre, la tentation du suicide, la dégradation de son image, les dialogues avec le psychiatre, les anti-dépresseurs et leurs séquelles, un court et terrible séjour en hôpital.
Mais ce témoignage unique constitue aussi une éclatante affirmation de la force de la vie. Avec la patience, la compréhension et l'amour de ses proches, «on petit s'en sortir», jure Philippe Labro.