Jetez des fleurs ! : tombeau de la bien-aimée

Jetez des fleurs !

« Elle était partout chez elle, à chaque instant, dans les marais, dans un wagon-lit, sur les marches d'une cabine de plage, sur le pont d'un bateau ou sur son vélo, en redingote ou avec un ciré, les jours de pluie, les jours de vent, les jours de neige ou de grand soleil d'amour chargé. J'aimais la regarder marcher dans les parcs entre les statues, se perdre dans les jardins, dépasser les hangars ou les quais d'où surgissent les vaisseaux de parade. »

Aux funérailles d'une belle inconnue, Aurélien s'ennuie. Jusqu'au moment où il entend son propre prénom, cité par un lecteur qui a choisi une page d'Aurélien, le roman d'Aragon. Au cimetière, le lendemain, Aurélien retrouve le lecteur, qui va l'emmener à la poursuite de sa bien-aimée perdue. À la quête éperdue de l'un répondra, au fil de sept étapes, l'initiation de l'autre au chant et à la beauté.